Il façonne et pose une grande diversité de matériaux : les grès émaillés ou cérames, les faïences, l’ardoise, les marbres, la terre cuite, les pâtes de verre, la lave émaillée.
Par sa bonne connaissance des produits disponibles sur le marché, le carreleur mosaïste accompagne le client dans des choix qui l’engagent pour de nombreuses années.
Les contraintes réglementaires, notamment acoustiques, l’amènent à concevoir et proposer des types de solutions adaptées à chaque situation.
Les qualités indispensables au carreleur : rigueur et précision, mais aussi sens du décor, goût du calcul et du dessin.
Les conditions physiques d’exercice de ce métier peuvent être délicates : position à genoux très fréquente, inhalation de poussières de toutes sortes.
Que ce soit sur le sol ou sur les murs, le solier pose toutes sortes de revêtements : linoléum, moquettes, mosaïques collées, matières plastiques, textile…
Il procède d’abord à la préparation du support, c’est-à-dire le ponçage, voire le décapage et le nivellement du sol ou des murs en cas d’usure importante. Ensuite, il doit préparer la matière qu’il va poser (moquette, lino…), la découper ou l’assembler avec un soin extrême aux mesures de la pièce.
La pose elle-même du revêtement s’effectue à l’aide de toutes sortes d’instruments, tels que marteau de tapissier, la tenaille, la tendeuse.
Les travaux de finition de pose peuvent comporter quelques menus travaux d’électricité (remontage d’une prise de courant, par exemple) et des reprises de peinture.
Le solier travaille à l’intérieur, dans une atmosphère poussiéreuse ou malodorante et dans des positions généralement fatigantes (debout, à genoux ou sur des échelles). Ses déplacements sont fréquents et les horaires peuvent être irréguliers pour rattraper un retard de chantier. Outre une bonne condition physique, il doit avoir le sens du contact, car il doit dialoguer avec les clients et les conseiller.